Il se scandalise, le pèlerin-touriste, d’avoir vu tel
jeune brancardier rire, trop familièrement à son jugement de pharisien, avec
une petite infirmière, et prendre plaisir à la taquiner. Mais il ne l’a pas vu,
aux piscines, baigner, avec le même sourire, un chancreux en putréfaction, et
boire allégrement l’eau dans laquelle il vient de le plonger, avec une foi, qui
aux yeux des gens convenables, paraît aussi ridicule que le baiser au lépreux
de François d’Assise, ou que les « exagérations » de certains
artistes voulant représenter le Mystère rédempteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire