Combien de malades, depuis qu’il fut dit à
l’enfant : « Allez boire à la fontaine et vous y laver »,
rafraîchissent leurs nuits brûlantes d’insomnie du désir de se plonger dans
l’eau miraculeuse qu’ont fait jaillir les doigts de Bernadette ! Combien
de cœurs, d’un élan enfantin, se sont orientés, aux heures d’angoisse de la
guerre, vers ce Rocher enfumé par les cierges, s’y blottissant en pensée comme
en un refuge maternel ! (abbé Jean Colson, 1955)
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