« Moi aussi »,
dit-il vivement, « j’ai des raisons de me rappeler cette date… et pour un
chapelet ! Oh ! Quel bonheur ! Voyez plutôt », ajouta-t-il
en montrant le chapelet. C’est le votre, n’est-ce pas ? C’est celui que
vous donna votre pieuse mère, au jour de votre départ ? » Le pauvre
malade, l’œil hagard, les mains tremblantes, examina le chapelet : ‘Oui,
c’est bien le chapelet de ma mère, c’est bien celui que j’ai rejeté loin dans
la forêts des Abelles ! » Et de grosse larmes, larmes brûlantes de
regrets, de repentir, tombèrent abondantes des yeux de cet homme. (G. du
Bouyssou, 1910)
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