Puis il reprit :
« Chaque jour, j’ai prié pour vous, propriétaire inconnu de ce chapelet,
de notre chapelet, devrais-je plutôt
dire. Dieu, dans sa bonté, m’a donné de trouver son bien-aimé prodigue.
Maintenant, mon ami, mon frère, couronnons la bonne œuvre que nous avons
commencé ensemble, et, par la vertu du pouvoir que me donne mon ministère
sacerdotal, laissez-moi vous débarrasser du fardeau qui alourdit votre âme et
vous tient éloigné de votre Père céleste. » Le malade prit affectueusement
la main du prêtre et la baisa. Puis, d’un cœur contrit, il commença l’humble
confession de sa vie passée. L’absolution lui rendit la paix de l’âme et lui
donna le gage de sa réconciliation avec Dieu qui l’avait tant aimé. (G. du
Bouyssou, 1910)
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