Lorsque Jésus envoie pour
la première fois les Douze en mission, il leur impose le plus grand dépouillement :
ni pain ni sac ni argent. Qui a voyagé, cheminé, pérégriné aussi simplement
comprend que l’envoyé devient alors totalement dépendant de ceux à qui il s’adresse.
Tel est en tout premier lieu l’expérience de l’Envoyé du Père, Jésus Christ,
qui est entièrement dépendant de ceux qu’il vient aimer jusqu’à l’extrême. Telle
est ensuite la situation de tout disciple. Contemplons la dépendance de la
Vierge Immaculée devant la petite Bernadette : « Voulez-vous me faire
la grâce de devenir ici pendant quinze jours ? » Regardons la
dépendance de Bernadette devant les prêtres à qui elle transmet la demande de « construire
ici une chapelle et d’y venir en procession. » Alors à notre tour nous
pourrons accueillir la Bonne Nouvelle du Salut comme don de Dieu.
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