L’image de la vigne et
des sarments est aussi simple que lumineuse. L’unité que cela suppose laisse la
sève de la vigne devenir celle des sarments. Ainsi chaque sarment donne du
fruit comme la vigne, donne le fruit de la vigne. Quand on passe de l’image à
la réalité qu’elle évoque, on peut entrapercevoir quelque peu la relation de
Marie et de Jésus, de Jésus et de Marie. Et puis, on peut comprendre un peu
mieux l’expérience de Bernadette, devenant à son tour comme Marie, greffée sur
la vigne, et portant comme Marie, le fruit de la vigne. Mais la vigne dont il s’agit
n’a pas qu’un ou deux sarments, mais bien une multitude. À chaque baptisé de le
vivre. En devenant sarment de la vigne, non seulement on est vivifié, mais
encore on devient soi-même vivifiant, en s’ouvrant à la fécondité de Dieu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire