Faut-il affronter l’austère
curé de Lourdes, dont la bonté profonde se cache sous des dehors un peu
rudes ? Bernadette en serait incapable si, dans son âme, l’invisible et
puissant moteur de l’amour ne la poussait au presbytère. Elle a même le courage
de revenir plusieurs fois dans la maison si peu hospitalière de l’abbé
Peyramale pour y porter les consignes de la Dame : bâtir une chapelle et
organiser des processions. Ayant vue la Vierge, revêtue d’une lumière céleste,
ayant senti dans son cœur l’invasion de l’amour divin, Bernadette ne connaît,
sur terre, ni crainte ni séduction : rien ne l’effraie, rien ne l’attire.
(Sainte Bernadette, le chef d’œuvre de l’Immaculée, Lettre pastorale de Mgr
Pierre-Marie Théas, évêque de Tarbes et Lourdes, 18 février 1954)
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