Extrait d’une lettre pastorale écrite en 1958 par Mgr
Mathieu à ses diocésains d’Aire et Dax : « Si le Christ eucharistique verse goutte à goutte le miracle, il répand
à profusion la sérénité, la résignation. Pas un cri de révolte, pas un geste de
désespoir de la part des malades si nombreux devant lesquels ‘Celui qui peut
guérir’ semble passer indifférent sans un regard vers leur détresse. Le Bureau
des Constations existe à Lourdes qui se prononce sur la guérison des corps. Mais
quelle statistique pourra mesurer l’apaisement que le passage du
Saint-Sacrement verse sur les angoissés, sur les découragés, sur ces faces
ravagées par un lupus, sur ces membres agités par un tremblement nerveux, en ce
mot sur tous ces disgraciés où le Christ se cache ! »
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