De la bergère au Bon Berger

Parmi ses nombreux emplois d’enfance et de jeunesse, Bernadette Soubirous a gardé quelques moutons pendant plusieurs semaines. La légende s’est emparée de ce fait banal pour faire d’elle une bergère. En effet, dans l’imaginaire populaire, cette activité, lorsqu’elle est exercée par une jeune fille, semble bien coller avec la sainteté. D’ailleurs l’une de ses amies d’enfance, devenue comme elle sœur de la Charité et de l’Instruction de Nevers, lui dit un jour que « Le bon Dieu aime bien les petites bergères ». Bernadette se contente alors de hausser les épaules. Jésus, lui se présente comme le « Bon Berger ». Et à partir de la relation du berger et de ses brebis, Jésus nous fait entrer dans la relation qu’il veut tellement avoir avec chacun d’entre nous. Mais sommes-nous aussi prompt à accueillir Jésus que nous le sommes pour nous émerveiller devant la petite bergère de Lourdes ?