Lu à lourdes, le dialogue
de Jésus et de la samaritaine au puits de Jacob, est une grande lumière sur l’eau
de Lourdes. En effet, de la même façon que l’eau du puits de Jacob est un signe
que Jésus utilise pour parler de l’Esprit saint, ainsi en est-il aussi pour l’eau
de la Grotte. Dans les deux cas, cela passe par des gestes concrets et donc des
attitudes précises : aller, prendre, puiser, boire, se laver, transporter.
Et c’est dans la mesure où on réalise le bienfait matériel de l’eau qui lave et
purifie, désaltère et vivifie, qu’on peut comprendre le rôle de l’Esprit dans
toute existence humaine. Ainsi l’eau de la Grotte, comme celle du puis de
Jacob, ont – en tant que créature – une valeur qui provoque le respect et ouvre
à la louange, à la reconnaissance, à l’action de grâce. Pourtant, dans un cas,
comme dans l’autre, le plus important ce n’est pas l’eau, mais bien les paroles
qui s’y attachent.
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