Dans une première lecture, la parabole du riche, qui
portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux, et
du pauvre, nommé Lazare, couché devant son portail, couvert de plaies, est
vraiment dure à lire. D’emblée on est tenté de penser que de telles scènes ne
peuvent se voir aujourd’hui que loin de chez nous et donc que cela ne nous
concerne pas. Or la pointe de cette parabole est dans la folie de ce riche et
de sa famille qui, en se comportant ainsi, font fi des Écritures. Et ceci est
bien pour tous, donc pour nous. Nous aussi, nous avons accès à la révélation.
Alors qu’en faisons-nous ? Est-ce que le fait que Dieu se soit révélé à
nous en son Fils Jésus Christ change notre manière de vivre au quotidien ?
Sur ce point, l’exemple de Bernadette est extraordinaire et tellement imitable.
Très jeune Bernadette laisse Dieu être au centre de son existence au point de
pouvoir dire, lorsqu’elle n’est pas heureuse : « Quand on pense que
le Bon Dieu le permet, on ne se plaint pas ». Mais il faut être pauvre,
pour être riche de Dieu.
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