« C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix
que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la
donne ». Ces paroles de Jésus sont non seulement extraordinaires en tant
que révélation du don qui nous est ainsi promis, mais encore précieuses entre
toutes. En effet, lorsque la paix remonte du plus profond de notre cœur jusqu’à
nous envahir de sa douceur, par le don que nous recevons ainsi, nous nous pouvons discerner
être en présence du Seigneur. Or, cette expérience unique, nous pouvons la vivre
à des moments bien précis : après la prière, après le service, c’est-à-dire
après la rencontre et l’accueil de celui qui donne sa vie pour nous afin que, l’accueillant,
nous vivions. Lorsque Bernadette voit la Dame pour la première fois, elle est saisie
et se trouve incapable de faire le signe de la croix. « Mais, dès que la
Dame l’eut fait, je pus le faire », dit Bernadette en précisant « et
aussitôt je fus tranquille ». Dans la pauvreté de son langage, la tranquillité
de Bernadette n’est autre que la paix dont Jésus nous dit : « C’est
ma paix que je vous donne ». Une paix qui est fruit de la croix.
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