C’est « l’annonciation » dont ils ont
bénéficié qui provoque la « visitation » des bergers. En « découvrant
Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire, ils racontent ce
qui leur avait été dit au sujet de cet enfant ». Alors « tout le
monde s’étonne », sauf « Marie qui retient tous ces événements et les
médite en son cœur ». Ainsi les mêmes événements, considérés de l’extérieur,
peuvent être étonnants, mais vécus de l’intérieur ils s’avèrent contenir plus
que ce qu’on peut en appréhender sur le moment. Les méditer devient nécessaire
à leur compréhension. Toutefois, qui est d’abord étonné, peut se laisser ensuite
saisir jusqu’à entrer à son tour dans la réalité de l’événement au point de les
retenir et de les méditer. À Lourdes, au moment des apparitions, Bernadette
était entourée de gens qui s’étonnaient de ce qu’elle racontait. Mais elle
retenait en son cœur tous ces événements qui l’habitaient et dans lesquels elle
était immergée. Elle ne pouvait donc, à n’en pas douter, que les méditer. C’est
l’approche de quiconque se situe sur le registre de l’amour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire