Le 8 juillet 1908, le P. Louis Copéré, postulateur
de la cause de béatification et de canonisation de Bernadette, écrit : « C’est
la vérité que son esprit de foi portait Bernadette encore à démontrer l’amour
le plus grand, le respect le plus profond, et la soumission la plus parfaite
envers le Souverain Pontife. Ainsi elle lui écrivait le 17 décembre 1876 :
[…] ‘Que puis-je faire, Très-Saint-Père, pour vous témoigner mon amour
filial ? Je ne peux que continuer ce que je fais jusqu’à présent,
c’est-à-dire souffrir et prier. Il y a déjà quelques années que je me suis
constituée, quoique indigne, petit zouave de Votre Sainteté. Mes armes sont la
prière et le sacrifice, que je garderai jusqu’au dernier soupir. Là seulement
l’arme du sacrifice tombera, mais celle de la prière me suivra au Ciel où elle
sera bien plus puissante que sur la terre d’exil’ » (n° 44).
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