L’homme
Jésus choque : « Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et
ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le
charpentier, le fils de Marie… ? » A la suite de Jésus, par lui, avec
lui et en lui, les saints et les saintes choquent aussi. Ainsi lorsqu’en 1861
l’évêque de Tarbes rencontre Bernadette pour la première fois, la voir faire le
signe de la croix le bouleverse jusqu’aux larmes. Il dit alors au prêtre qui
est à côté de lui : « Avez-vous vu cette enfant ? » Oui,
quelle disproportion entre « la beauté surnaturelle du signe de la
croix » ainsi accompli et la banalité de cette toute jeune fille. Par la
grâce qu’elle a reçue, Bernadette nous permet de mieux voir Jésus et d’entre apercevoir
ce a quoi nous sommes appelés, nous qui portons le trésor de la présence divine
dans des vases d’argiles, pour que l’on comprenne que toute puissance ne vient
pas de nous, mais de Dieu.
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