samedi 10 mars 2012

Bernadette souffre

Fin 1857 et début 1858, à Bartrès Bernadette a souffert. Elle connaît, en effet la solitude. Après la mort de son enfant en bas âge, sa « mère nourrice », devenue son employeur, ne lui témoigne guère plus d’affection. Dans son langage, Bernadette reconnaît qu’elle s’ennui. Lorsque, plus tard, sa cousine Jeanne Védère s’étonne qu’elle n’est pas alors dit son chagrin à ses parents, Bernadette répond : « Quand on pense que le bon Dieu le permet, on ne se plaint pas ». Parole extraordinaire de Bernadette ! Car elle pense, elle réfléchit, elle s’interroge sur son sort. Cependant elle ne considère pas sa situation seulement à partir d’elle même, mais bien à partir de Dieu. Quel bon sens ! Quelle sagesse ! 

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