Deux mouvements

Jésus propose une parabole mettant en scène un homme ayant deux fils. Il demande à chacun d’aller travailler à sa vigne. Celui qui répond : « Je ne veux pas », y va. Et l’autre qui répond : « Oui », n’y va pas. Bernadette fait remarquer que « le premier mouvement ne nous appartient pas, le second oui ». Le premier mouvement, en effet, est basé sur sa propre nature, son tempérament, son caractère. Ainsi, qu’il soit bon ou non, le premier mouvement est plus subi que choisi. Au contraire, le second mouvement est réfléchi. Pour un chrétien, il est le fruit de sa prière, de sa rencontre avec le Christ. C’est cela la conversion qu’illustre si bien toute la vie de Bernadette.