dimanche 7 novembre 2010

En pèlerinage

Me voici parti en pèlerinage, direction les Etats-Unis où je vais séjourner brièvement dans quatre Etats successifs : New York, Alabama, Louisiane, Hawaii. Pourquoi ? Pour pouvoir continuer ce que j’ai commencé en 2004 : Aller à la rencontre de communautés liées à Lourdes, découvrir des lieux placés sous la protection de Notre-Dame de Lourdes, parler de Lourdes dans différentes paroisses, écoles, universités, maisons de retraite et même prisons. Un programme de rencontres, de conférences, de catéchèses et de célébrations est prévu, une fois de plus organisée par Our Lady of Lourdes Hospitality North American Volunteers, dont j’ai été l’aumônier pendant trois ans, et avec laquelle je continue à collaborer ainsi. Basée à Syracuse, dans l’Etat de New York, cette association fait venir chaque année de nombreux bénévoles à Lourdes, pour participer à l’accueil des pèlerins dans les sanctuaires, et organise également plusieurs pèlerinages pour des personnes malades ou handicapées. Pendant l’hiver, faire connaître Lourdes à travers les Etats-Unis mobilise alors une grande partie de l’énergie de cette petite équipe d’amis de Notre-Dame de Lourdes. 

C’est mon 21ème déplacement aux USA en quelques années. Certains n’ont été qu’un simple aller-retour, d’autres ont duré plus d’un mois. Celui-ci est prévu pour une vingtaine de jours. Il ne s’agit pas d’un simple séjour, mais d’un véritable pèlerinage au cours duquel celui qui habituellement accueille des pèlerins à Lourdes, se trouve subitement de l’autre côté de la barrière, puisqu’il est lui-même accueilli. Accueillir ou être accueilli sont les deux faces d’une même médaille. L’accueil est inséparable du don. Don et accueil, accueil et don, permettent la transmission de la Parole, du message évangélique.

Pour le moment je partage l’expérience commune à tous les pèlerins américains venant à Lourdes : Il est plus facile et plus rapide d’aller de New York à Paris que de Paris à Lourdes, ceci en raison du changement d’aéroport et des correspondances qui justement ne correspondent pas. C’est ainsi.

Mais cela fait partie du pèlerinage. Comme le temps qu’il fallait à Bernadette Soubirous pour se rendre de chez elle à la Grotte. C’est le temps nécessaire à la préparation du cœur en vue de la rencontre.

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